Pour au moins les cinq années à venir, analystes, experts et spécialistes de la chose « IT » n’auront d’yeux que pour Google et Facebook qui n’en finiront pas de se marcher dessus jusqu’à écrasement de l’un ou l’autre. A propos ; et Diaspora dans tout ça ?
Il n’en sera pas autrement de toute façon sauf dans ce meilleur des mondes fait de partage et d’altruisme où, à ce moment, nous verrons Google et Facebook ne plus faire qu’un ! Google était loin de se douter que son histoire serait liée à celle de Facebook, à tel point que celle-ci est en train de s’écrire de manière inversive. D’un bout comme de l’autre, les deux géants s’approchent du business initial de l’autre ! Google est indiscutablement le meilleur dans la recherche Web; puis a étendu ses services au webmail, à la bureautique ; aux applications de géo-localisation, de messagerie instantanée, de la vidéo? et, actuellement, au réseautage social, avec Google+. A l’opposé, Facebook est « indiscutablement » le plus puissant dans les réseaux sociaux, jusqu’à s’investir dans le webmail, puis dans la messagerie, le partage vidéo? et finir par implémenter la conversation vidéo dans son catalogue de services à travers Skype. Avec Microsoft dans son jeu de cartes, c’en serait presque logique de voir débarquer dans Facebook de la bureautique.
« Univers G »
Niveau ergonomie, sobriété, il n’y a rien à dire, Google+ est joli ! Très même. Et d’emblée, on sent l’effort déployé sur la sécurité -à travers une connexion sécurisée permanente ; pour le moment !- ainsi que sur la confidentialité des informations, offrant à l’utilisateur toute latitude de rendre publics ou non ses différents partages. Tout comme Facebook d’ailleurs. Ce qui nous amène à la suite ! Google, à quelques exceptions près, n’est ni plus ni moins qu’un « Facebook-Like ». N’étaient-ce Circles et Declics, il n’y aurait eu franchement aucun intérêt à basculer vers un réseau social de plus. Pourtant Google reste optimiste, au point d’avoir suspendu les inscriptions à son service prétextant un « nombre ahurissant » de nouveaux arrivants. En revanche, on peut remercier Google de nous avoir offert un moment de nostalgie, lorsque, pour avoir un compte GMail, on devait y être invité par une autre personne qui elle-même avait dû recevoir une invitation de quelqu’un d’autre qui? Google+, c’est le même principe. Du moins dans sa phase de test grandeur nature. Une phase dans laquelle on retrouve déjà une version mobile ; le bouton « +1 »; mais surtout tous les autres services Google : Web, GMail, Images? Là, il faut avouer qu’on aimerait bien y aller à Google+ rien que pour avoir à portée de mains, de clic ou des yeux tout notre « univers G ». Et pour les plus facétieux, il leur sera très ludique de faire glisser d’un cercle à l’autre amis, proches, connaissances ou encore membres de la famille. En attendant que Google intègre dans son réseau des jeux, exactement comme… Facebook !
Objectif : rentabilisation !
Ce n’est certes pas encore officiel ni même à l’ordre du jour mais c’est dans son escarcelle d’idées et de méthode pour rendre Google+ financièrement lucratif. Il est vrai que les jeux ont représenté l’un des facteurs de succès et particulièrement l’une des sources de revenus de Facebook, qui a partagé avec son éditeur de jeux « préféré » Zynga un peu plus de 230 millions de dollars de recettes rien que pour le premier trimestre de 2011. Dès lors, on se demande qui va se retrouver dans le cercle exclusif de Google+ : GameLoft ; Gamasutra ; b2bGames ? Il existe d’autres manières pour Google de fructifier son réseau, cela va de la publicité syndiquée à l’option de faire payer des royalties aux entreprises pour qu’elles aient l’accès aux cercles des utilisateurs? Toutefois, ce qui, présentement, est le plus apparent, c’est le souhait de Google de voir une partie de son réseau social utilisé par le milieu professionnel pour des services du même profil, comme les AdWords. Jusqu’à présent, Google+ est sans aucune publicité, ce qui, soit dit en passant, est synonyme de « paix ». Pour le moment, la priorité n’est pas de savoir comment rentabiliser Google+ mais plutôt de récolter le maximum de données sur les taux de fréquentation et les comportements inspirés lors de son utilisation.
L’intrigue estivale
Cet été est l’un des plus généreux en annonces majeures ! Ça débute par un Eric Schmidt qui reconnaît publiquement avoir sous-estimé Facebook et lâche pour la première fois le « mot en ‘‘M’’ ». Puis, Microsoft annonce l’acquisition de Skype. Ce qui, à ce moment précis, n’était qu’une actualité indépendante aussi bien de Google que de Facebook, devient un indice essentiel aux besoins de l’intrigue ! S’en suit le lancement, justement, de Google+? talonné quasi immédiatement par l’implémentation de services de visioconférences sur Facebook par l’entremise de Skype, donc de Microsoft. Et si les oracles (sic !) devaient s’emmêler ; ils auraient prédit que Microsoft, en « tacticien machiavélique », a trouvé dans Facebook le moyen de faire ravaler à Google sa domination du Net. Car si le partenariat entre Microsoft et Facebook se mue en alliance stratégique, cette dernière commanderait la mise en place d’un volet recherche sur l’interface du réseau social avec pour nom? « Bing ». Bingo ?
J’aimerais rajouter que Google a déjà tenté l’aventure « Social Networks » avec Orkut ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Orkut ) mais sans succès.
Il ne faut pas oublier non plus que Google possède un réseau social très actif qu’est Youtube.
En Algérie, les internautes sont tous expatriés virtuellement vu qu’aucun FAI ni éditeur de contenus ne propose un équivalent de ces réseaux sociales, à part, certains ENT libres que l’on retrouvent récemment dans les réseaux de nos universités.
Pour ma part et ce n’est qu’un pré-sentiment, Facebook va se casser les dent d’ici quelques années si Google arrive à nous sortir la recette magique du réseau social parfait.
Et là, on y reviendra pour parler de respect de vie privée, des lois sur les libertés et des projets libre tel que Diaspora.
Salutations amicales