Waouh ! Le représentant de la BNA parle de l’échange de données informatisé (EDI) ou en version originale Electronic Data Interchange, qui est le terme générique définissant un échange d’informations automatique entre deux entités à l’aide de messages sécurisés et standardisés, de machine à machine. Je ne savais pas qu’il y a avait du M2M et de surcroît dans le domaine financier et bancaire avec une sensibilité environnementale car l’EDI a été conçu à l’origine dans l’optique du « zéro papier ». Puisque la BNA est avancée dans ce secteur, autant qu’elle soit non seulement la locomotive des traitements électroniques bancaires mais aussi le pilote. Mais est-ce la demande ? Aujourd’hui, ce que l’on voit, ce sont les grandes chaînes de citoyens devant les postes pour retirer leur argent qui servira à payer les factures et à acheter les diverses marchandises du ménage. Si on continue sur ce raisonnement, ce qu’il faut donc trouver une solution pour que les ménages puissent payer leurs factures et acheter les biens de consommation simplement. Deux réponses sont possibles. La première, qui est utilisée présentement, « ech’kara » de billets, comme on le dit dans la rue. Et la deuxième : c’est l’utilisation de TPE et de cartes de paiement électronique, considéré par certains comme le maillon faible mais qui exige un fonctionnement en binôme. Pas de TPE, alors il n’y aura pas d’expansion de la carte électronique. Pour résoudre ce problème à plusieurs inconnues, il faut commencer par délimiter les champs et utiliser « la force de la loi » pour atteindre l’objectif que l’on s’est fixé, à savoir la démocratisation de la carte de paiement. La première des initiatives consiste à doter les grands facturiers de TPE et d’inciter les payeurs à passer par le TPE mais cela ne suffit pas. Il faut aussi massifier les TPE chez les commerçants – du boulot pour Algérie Télécom et les trois opérateurs mobiles car il y a aussi un large choix de TPE wireless (IP, ADSL, IP GPRS ou radio) avec pour conséquence un indicateur de télédensité qui va augmenter. Facile à dire, me diront certains mais difficile à faire, me diront d’autres. Et c’est là qu’intervient la « force de la loi » : dans un premier temps et limité dans le temps, on obligera les commerçants à avoir un TPE qui fonctionne. Avec la mise en place de ce nouveau système, (ATCI) pour « Algérie télécompensation interbancaire », on mettra en place le système ATCOC pour « Algérie TPE Carte électronique obligatoire pour Commerçant » car nous voyons que le modèle actuel ralentit les échanges, complique l’accès des consommateurs aux biens et limite la responsabilité sociale des banques devant la société et parfois ne répond pas aux intérêts du pays.
Une réflexion sur « TPE obligatoire »