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Il est des fois où l’on se doit de dire tout haut ce que l’on veut. Et qu’est-ce que l’on veut ? On veut ressembler à tout le monde, ni plus ni moins. Avoir une administration qui est à nos soins et pas le contraire. Ne pas perdre des journées et des journées pour s’entendre dire « repasser demain » comme si vous n’aviez rien à faire de vos journées. Alors que tous les moyens sont disponibles, on reste encore en retard pour une informatisation de notre administration. Faut-il pour cela attendre encore une décennie pour aller vers une administration numérique ? Les ingrédients sont tous en place : idées, ingénieurs, chefs de projet, fabricants d’ordinateurs, maintenance et surtout une forte demande du citoyen. Que faut-il faire ? Et par quoi commencer du moment que tout est à faire ? Tels semblent être les questions mais le citoyen lui n’attend pas, il faut commencer. Et surtout bien y réfléchir car on n’a pas le droit à l’erreur. Faut-il choisir un identifiant unique et si c’est le cas, alors il faut le mettre en pratique. On ne peut pas se permettre d’être encore en retard mais sans se précipiter. Après un fonctionnement « empirique » depuis l’indépendance, il faut aller vers quelque chose qui puisse être pérenne et simple en donnant à chaque citoyen un moyen légalement protégé d’identification qui lui permet non seulement de se faire reconnaître dans le cadre de ses relations dans le monde réel, de franchir les frontières mais aussi de nouer en toute sécurité des relations électroniques dans la sphère publique et dans la sphère privée. Le tout bien sûr dans un cadre sécurisé, protégé, transparent et simplifié. En pratique, ce seront les premiers jalons de l’évolution vers un nouveau modèle sociétal intégrant les nouvelles technologies de la communication.
