A la question que nous avons posée de savoir ce qui a fait changer d’avis le gouvernement en ce qui concerne l’Internet et l’utilisation de la broadband du fixe vers le mobile, Moussa Benhamadi, lors de la conférence de presse improvisée au Sicom, dira que « nous n’avons pas changé d’idée mais le mobile est là, présent et il faut en tenir compte ». Et d’ajouter immédiatement que « cela nécessite pour les opérateurs de télécoms mobiles des opérations de densification de leurs réseaux ». Josef Ged, au MWC de Barcelone, lors d’une conférence de presse improvisée (lui aussi), avait dit que « nous devons aller vers la
3G-4G très rapidement et Wataniya est prête à y aller ». Dans un aparté avec M. Mehmel, directeur général de Mobilis, il nous répond : « Mobilis est prête à aller vers la nouvelle génération. »
D’un autre côté, Mme Zohra Derdouri, lors de l’entretien exclusif qu’elle avait accordé à IT MAG, avait affirmé que « pour ce qui est de la 3G-4G, le LTE ou quelle que soit la nouvelle technologie que l’on va choisir pour l’Algérie […] il est grand temps d’y penser. D’ailleurs, il ne suffit pas d’y penser maintenant mais nous sommes en train d’y travailler ».
Ce que l’on remarque de prime abord, c’est que tous les acteurs désirent aller vers le 3G-4G ou LTE mais que personne ne prépare les ingrédients pour y aller. Cela reste uniquement à l’étape « parler » qui est, me semble-t-il, l’un de nos plus grands maux. On a l’impression que chacun attend l’autre… en attendant que le monde aille vers la 5 ou 6G et nous, tout doucement, aller vers la 3G et sans se presser car comme le dit un adage, « koul 3atla fiha kheir », qui se traduit approximativement par « à chaque retard, une bonne chose ».