A la différence du réseau de téléphonie mobile, le réseau Internet japonais a bien résisté aux tremblements de terre et au tsunami selon une étude de la société Renesys. Selon cette dernière, la plupart des sites restent opérationnels et Internet offre des fonctions de communications essentielles pour les habitants en cette période de crise (messagerie instantanée Twitter, murs Facebook, téléphonie IP avec Skype, etc.). Selon des experts, il y a eu une baisse de trafic de l’ordre de 10% et environ 100 des 6 000 préfixes réseaux japonais n’étaient plus opérationnels pendant quelques heures, les tables de routage ont été régénéré entretemps.
L’Internet n’a pas été tellement touché car le réseau japonais est très dense et possède plusieurs redondances d’autant plus que le séisme n’a affecté que deux câbles en fibre optique (Japon-Etats-Unis et Japon-Hongkong). Cette densité a permis aux équipements non affectés par le séisme de prendre le relais des équipements hors d’état. Rappelons qu’Internet a été conçu dès l’origine pour résister à une attaque nucléaire et que chaque ordinateur connecté est à la fois serveur et client. Ainsi en cas de destruction partielle, les machines restantes peuvent se reconnecter entre elles grâce aux infrastructures encore en état.
Par contre, le plus touché est Sony où six de ses usines ont été détruites. Le fabricant d’électronique japonais paie le plus lourd tribut au cataclysme, la Bourse attend les conclusions des experts. Pour rappel, les prix de la mémoire ont été multipliés par trois lors du séisme de Kobé qui avait détruit la plus grande usine au monde de mémoire.