Concernant le GPS, je me souviens lors de la grande messe de Barcelone qu’on évitait de parler GPS et on discutait musique. Changement de cap aujourd’hui que le GPS a fait des progrès très rapides et qu’il s’est surtout démocratisé. Nokia sort alors le Nokia Maps 2.0 après avoir acheté le cartographe NavTeq, mais comme le dit si bien Tommi Mustonen «ce n’est pas tant la technologie GPS, en laquelle nous croyons, mais les services géolocalisés au sens large», bien que tous les nouveaux appareils de Nokia aient en leur sein un GPS.
Aujourd’hui, les maps contiennent beaucoup d’informations, mais c’est surtout des points d’intérêt comme les hôtels, les grandes places, les restaurants… Mais si c’est bien développé, on peut trouver d’autre types d’informations de proximité comme par exemple un cordonnier ou un tailleur, et là on comprend l’achat de EnPocket qui peut faire de la publicité en «mode push». Cela voudrait-il dire que Nokia va vers la proximité ? Nous n’avons pas eu de réponse claire. Par contre, l’association du GPS, de l’appareil photo numérique et de l’Internet peut faire exploser les réseaux sociaux et par conséquent le contenu.
En soubassement et en non-dit, Nokia a-t-elle été influencée par la stratégie de iPhone ? Au vu de ce que nous avons écouté et vu, la réponse est oui, mais les représentants de Nokia restent évasifs. Il n’y a pas de mal à dire que l’iPhone a permis la sortie du terminal mobile de «la voix» et de montrer que pour ce type de terminal à plus de 300 dollars (pour le iPhone1) et à moins de 200 dollars (pour l’iphone2), il y a un marché et un écosystème.
Enfin pour terminer, question chiffres, l’iPhone est bien loin des terminaux de Nokia car ce que cette dernière vend en un week-end, Apple le fait en une année. -{{A. K.}}