Et c’est parti. Les Saoudiens veulent investir dans les télécoms. En effet, Saudi Telecommunications Company, plus connue dans le monde des affaires sous le générique de STC, première société arabe de télécommunications, envisage de faire des acquisitions dans le monde et bien sûr, en bon capitaliste, STC se tourne vers l’Asie et plus particulièrement vers l’Inde. C’est dingue. Alors qu’il n’y a plus ou presque plus de licence à acheter, et que le monde dans les prochaines vingt ans sera destiné exclusivement à l’environnement et uniquement à l’environnement, nos frères arabes se mettent à acheter des opérateurs télécoms. C’est bien, ils vont gagner de l’argent, mais cela rappelle étrangement l’achat par le Fonds souverain koweïtien des laboratoires de pharmacie espagnols qui se sont avérés être des «boîtes» vides. Alors qu’aux États-Unis, on planche très sérieusement sur l’énergie solaire, dans notre région, une des plus ensoleillées du monde, on pense à pomper et encore à pomper du pétrole que l’on revend bien sûr en pétrole brut. En 2008, Chakib Khelil, dans un entretien accordé à l’APS, parle de la réalisation de trois raffineries. Enfin, après celle d’Adrar.
Entre-temps, rien à l’horizon, alors que dans le monde les services sont un levier de développement extraordinaire. Juste à titre d’exemple, la société de services indienne Satyam spécialisée dans les prestations offshore a conclu un partenariat avec l’éditeur allemand SAP de progiciels de gestion intégrée pour accroître le nombre de ses consultants spécialisés SAP de 5000 actuellement à 6800 avant fin 2008. En Algérie, les informaticiens sont au chômage.