20 avril 2024

Fusion/acquisition

Primo, il ne reste plus de réseaux mobiles à acheter, le dernier, en Corée du Nord, a été pris par Orascom. Secundo, la hausse du prix du pétrole donne automatiquement beaucoup de surplus en dollars. Alors que faire avec ?
Soit les placer dans la Fédéral Réserve aux Etats-Unis, soit les investir. Après des calculs, il s’avère qu’en investissant, on gagne plus et pas simplement des dollars. Mais alors où investir ? Tout simplement là où les autres n’investissent pas. En Afrique tout simplement, et la Chine a montré la voie suivie immédiatement des «compteurs internationaux». L’Afrique devient intéressante. En effet, selon une étude des plus récentes de PricewaterhouseCoopers, cette dernière prévoit une croissance dans les fusion-acquisition dans la région MENA – Moyen-Orient et Afrique – qui reste abordable, contrairement à l’Europe et l’Amérique où il faut des sommes colossales pour s’implanter ou acheter.
Dans le domaine des télécoms, il va y avoir des consolidations, à l’image de Qtel qui a carrément acheté Wataniya Telecom et une partie du saoudien Oger. Et cela ne va pas s’arrêter là. Le koweïtien Zain (ex-MTC group) a augmenté de beaucoup ses participations et acheté la troisième licence mobile saoudienne pour 4 milliards d’euros.
Il faut aussi bien regarder d’autres joueurs, à l’image de Itisalat qui veut acquérir un réseau mobile en Inde et Algérie Télécom en Algérie, sans oublier MTN et VodaCom, Afrique du Sud, qui regarde très sérieusement les opérations africaines.
Pour l’Afrique, il faut tout de même analyser les demandes de France Telecom, qui a perdu une licence en Tunisie et une en Algérie, mais qui voudrait se replacer dan le continent africain dans lequel elle possède plusieurs licences.
Ceci pour les «petits» fonds d’investissement. Quant aux fonds souverains d’Abou Dhabi, du Qatar, de Singapour ou de Chine, alors là on ne discute plus, ce sont des milliers de milliards de dollars, que les Américains appellent trillions, et qui pourraient atteindre les 15 trillions en 2010. C’est-à-dire demain. Avec cette puissance financière, les fonds souverains n’ont aucun état d’âme et pourraient devenir les plus grands joueurs si leur stratégie de diversification va vers les télécoms. Et tout montre que c’est dans le secteur des télécoms qu’il y a beaucoup de plus-value…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *