« Sur les douze centres d’appel agrées par l’autorité de régulation des postes et des télécommunications (ARPT), quatre seulement sont aujourd’hui opérationnels de façon effective ». Cette déclaration, pour le moins surprenante, nous a été faites, par M. Idir Dahmani, chef de département de la communication à l’ARPT. Le même responsable nous informe, au passage, que la plupart des autorisations relatives à ce domaine ont été délivrée durant l’année 2006. Les raisons à l’origine de l’absence d’activité réelle chez certains centres d’appels restent inconnues. Il est permis de croire, cependant, que les moyens techniques nécessaires à ce genre d’activité représentent pour certains opérateurs un obstacle du point de vue financier.
Interrogé au sujet de la réduction des redevances annuelle imposées aux centres d’appels, qui est passée de 10 millions de dinars à seulement 10.000 dinars, M. Dahmani dira que les autorités se sont rattrapées après avoir constaté qu’il y avait eu amalgame entre le domaine des transmissions par voix sur IP et celui des call centers. Un mallentendu, donc, qui aura coûté cher aux pionniers et qui a surtout empêché beaucoup d’opérateur à s’aventurer dans ce domaine.
Le représentant de l’ARPT nous dira, en outre, que le domaine des centres d’appels capte désormais l’intérêt de beaucoup d’investisseurs et que nous assisterons, dans quelques temps à un véritable rush sur cette activité. Les opportunités existant sur le marché algérien, mais aussi la réduction de la redevance annuelle imposée jusqu’à dernièrement pousseront pas mal d’entreprises à investir le domaine des centres d’appel.