11 décembre 2024

Offshore

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{Par Abderrafiq Khenifsa}
Une hirondelle ne fait pas le printemps, comme un salon ne fait les télécoms. Toujours est-il qu’il faut être content qu’il y ait un espace où l’on puisse rencontrer tout le monde en peu de temps. Mais je reste sur ma faim : il aurait pu être plus grand, plus important.
Cette année, l’organisateur « a été obligé » de mettre en place un espace conférence où les intervenants ont pu communiquer et donner de leurs nouvelles. Bien sûr, les chiffres et autres informations qui permettent de comparer les équipementiers sont toujours aux abonnés absents. A croire que les chiffres de vente et autres chiffres d’affaires s’arrêtent à la frontière. Mais passons…
Ce qui ressort de « Alger Télécom », c’est que l’Algérie dispose d’un fort potentiel. Je ne sais pas si les personnes qui disent cela ont mesuré ce potentiel ou s’ils ont calculé le potentiel par rapport aux 100 dollars le baril de pétrole. Et chacun veut sa part.
A nous de filtrer et de bien travailler. Nous avons besoin d’eux et surtout, ne pas oublier, eux aussi ont besoin de nous pour leur 8 ou 10 points de croissance de leur compagnie. A nous de bien savoir négocier. Et bien négocier passe par la ressource humaine : recrutement local, formation, perfectionnent. Que l’on apprenne à mieux travailler, à mieux gérer, à mieux entreprendre une réalisation, à charge pour le gouvernement de mettre en place des mécanismes qui permettent aux bureaux et entreprises d’études et de services de décrocher des contrats pour et par des entreprises installées localement.
Ce n’est pas du protectionnisme et ce n’est pas fermer le marché, mais c’est simplement que le marché doit générer du « boulot » pour nos ingénieurs et techniciens. Autrement, pour faire uniquement de la saisie, nous « importerons » un Chinois comme on a « importé » des manœuvres pour le secteur du bâtiment. Est-ce cela nos objectifs ?
Si l’on parle uniquement d’informaticiens, les universités de Bab Ezzouar, d’Oran et de Tizi Ouzou en font sortir chaque année des milliers sur le marché du travail. Avons-nous suffisamment de projets pour les faire travailler ? Ou bien forme-t-on en offshore des ingénieurs informaticiens ?
Les questions sont posées, on attend les réponses…

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