Cet atelier s’inscrit dans la perspective d’intégrer et de fédérer plusieurs disciplines scientifiques et secteurs d’application par le développement d’actions concertées en Afrique dans l’objectif de renforcer la plate-forme de collaboration avec les partenaires externes. Cette rencontre a vu la participation de plusieurs représentants de pays africains et de la presse nationale sous le patronage du ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, M. Boudjemâa Haïchour, qui a souligné que « la problématique des changements climatiques constitue pour la planète, en général, et l’Afrique, en particulier, un sujet extrêmement préoccupant. Au niveau international, le récent débat organisé au sein de l’assemblée générale des Nations unies sur cette question traduit le niveau élevé des négociations internationales et les enjeux qu’elle comporte. » Il précise également que « les sciences et technologies spatiales constituent des outils efficaces au service de l’intégration des politiques sectorielles, et que des avancées spectaculaires ont été constatées au niveau mondial dans ce domaine. Néanmoins, il reste beaucoup à faire pour que les transferts technologiques permettent à l’Afrique d’en bénéficier pleinement ». En marge de l’atelier international tenu à Alger par l’Asal, le ministre des TIC a déclaré que « le gouvernement a consacré plus de 82 millions de dinars pour la promotion de son programme porté sur le développement et la maîtrise des technologies ».
Pour sa part, le directeur général de l’Asal, M. Azzedine Oussedik, a indiqué à la presse présente à cet événement scientifique que « l’Asal avait envoyé plus de 30 chercheurs algériens à Toulouse (France) pour la recherche quant au lancement de ALSAT-2A, qui sera lancé d’ici la fin de l’année 2008 ». Dans le même contexte, il fera part du projet d’ouverture de 5 universités en Algérie dans le but de former des docteurs d’Etat en technologies spatiales. En effet, une convention portant création d’une école doctorale dans le domaine des technologies et applications spatiales a été signée le 9 avril dernier au siège du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique entre le directeur général de l’Asal et les recteurs des 5 universités concernées, à savoir les universités Ferhat Abbas de Sétif, Mohamed Boudief d’Oran, Houari Boumediene d’Alger, Mentouri de Constantine et le directeur du Centre national des techniques spatiales. Concernant ALSAT-2B, M. Oussedik souligne qu’« il est le premier projet spatial 100% algérien, et sera réalisé au centre de recherches spatiales d’Arzew et lancé à la fin de l’année 2009 ».