par Il est maintenant le temps où l’algérien apprenne et se réapproprie son histoire contemporaine. En Algérie, la première école d’informatique a ouvert ses portes en …1969, en 1964 l’Algérie avait sa place identifiée pour installer son satellite, et c’est dans les années
80 qu’est parti le premier appel téléphonique utilisant les satellites de Lakhdaria. Et j’en passe. Aujourd’hui quand tu dit Reganne, il pense Ronald Reagan et il trouve cela « noormal ». Quand on parle de richesses naturelles, de spoliation, il me répond par le concept européen de protection intellectuelle, lui qui pirate tout : télévision, système d’exploitation même s’il installe une version Linux sur sa machine, sans oublier les films qu’il « pique » sur Internet en passant un maximum de temps en Tchat, le tout subventionner par l’état.
Et c’est dans l’air du temps mais ce qu’il ne sait pas c’est qu’avant d’en arriver là, il y a eu esclavage, tueries, colonisation. On oublie tout cela, on efface l’histoire et on oublie nos mémoires. Aujourd’hui, que l’Etat algérien a mis à la disposition du citoyen de l’Internet, dans d’autre pays ce sont non seulement des opérations commerciales, avec un prix qui reste tout de même selon le niveau de vie de l’Algérie assez cher, nous disent certain et d’autres nous disent que « quand on utilise 2 à 3 mille dinars pour le mobile, on doit aussi pouvoir payer mille à deux mille dinars pour l’Internet ». Qui croire ? Est-ce que l’Algérie c’est l’Alger des nantis qui ont tout à disposition et qui s’en plaigne ou ces petites gens qui sont dans des maisons en Toub et qui n’aurait jamais vu le téléphone sans
l’avènement du portable.
Alors moi je préfère la maison de toub et être à l’aise à un blog qui n’a d’ouvert que ce qui ne m’autorise pas à dire.
{Abderrafiq Khenifsa}
