19 avril 2024

Des projets concrets

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Alors que les Etats-Unis, sans complexe, ont lancé une opération «TIC pour l’Afrique» et que cette opération se déroule normalement en impliquant les gouvernements, les entreprises privées américaines et africaines, voilà que les «européens» commencent à regarder l’Afrique d’une autre manière, c’est-à-dire non plus comme des pays où l’on se sert et l’on prend les matières premières à bas prix. Cet état de fait est aussi le résultat de la sortie de la Chine vers l’Afrique où des contrats «plus équitables» ont été signés.
Mais pour le moment, les Africains consomment plus qu’ils n’inventent ou n’innovent. La diaspora africaine, dans son nouveau confort, parle de «manque de moyen», comme si les autres ont TOUS les moyens. Passons.
D’ailleurs, dans toutes les documentations «marketing», l’Afrique n’est pas vue comme une entité ou un continent à part entière mais en deux entités. Le nord de l’Afrique qui «dépend» du MENA – Middle East and North Africa – et la partie après le Sahara algérien qui est appelée «Africa ».
On divise. On s’égare. Passons.
L’Afrique, ce vaste marché, est laissé en jachère, à l’abandon et/ou entre les mains de dictateurs. De nombreux pays en Afrique ne sont pas stables, et ces problèmes n’encouragent pas les entrepreneurs à s’implanter sur le continent. Et quand ils investissent sur place, c’est soit pour proposer des produits de consommation soit pour «s’accaparer» un terrain minier et jamais pour ouvrir des laboratoires de recherche.
C’est la raison pour laquelle les laboratoires et les chercheurs doivent essayer de former les étudiants africains pour leur apprendre à créer. Nous devons nous prendre en main et essayer de gérer nous-mêmes notre destinée. Il nous faut trouver des projets concrets et des bailleurs de fonds comme les banques pour les financer. Rien n’est encore fait en Afrique.

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