13 octobre 2024

L’éducation informatique à partir de la première année fondamentale

Présidé par le ministre de l’Education nationale, Boubekeur Ben Bouzid, un séminaire ayant pour thème «Les technologies de l’information au service de l’éducation», avait été tenu hier dimanche 25 février auquel ont pris part les cadres de l’éducation, les partenaires technologiques ainsi que des invités étrangers, venus exposer leurs expériences en la matière.
Etait également présent à cette manifestation, qui s’étale jusqu’au lundi 26, le professeur Zerguini, directeur général du Centre national d’intégration des innovations pédagogiques et de développement des TIC dans l’éducation (CNIIPDTICE), institution chargée de moderniser le secteur de l’éducation.
Dans son discours d’ouverture, le Pr Zerguini avait précisé d’emblée que «cette manifestation est destinée aux cadres du secteur» dont est attendue «une adhésion sans faille au programme de modernisation de l’école». Prenant la parole, le ministre de l’Education avait affirmé, pour sa part, que «la modernisation de l’éducation ne saurait se suffire du volet équipements. Il est essentiellement question de moderniser les méthodes mais également de bouleverser les mœurs et de changer les habitudes de travail». De même, il aura à cœur de répéter qu’«il faut entraîner depuis leur plus jeune âge les enfants à se familiariser et à utiliser les technologies». Et c’est dans la foulée de cette déclaration que le ministre annonce l’instauration d’une matière d’éducation aux TIC à partir de la première année fondamentale. Les grandes lignes de cette modernisation concernent tout aussi les paliers supérieurs, le moyen et le secondaire, qui bénéficieront de programmes renforcés et de spécialités distinctes vouées aux technologies de l’information et de la communication. Avec deux heures par semaine, l’apprentissage de l’informatique se fera dans une filière, du même nom, à part entière. A ce propos, le ministre en avait profité pour rappeler les vertus de l’«ICDL», le permis informatique, une sorte de licence, reconnue au niveau mondial, prouvant les capacités de l’individu à utiliser les TIC.
En parallèle à ces annonces et autres rappels, l’utilisation de la symbolique universelle est prônée, surtout dans l’enseignement secondaire. L’apprentissage des langues étrangères est l’autre volet par lequel l’éducation nationale compte accomplir sa modernisation car savoir et pouvoir communiquer avec la communauté de la Toile s’avère primordial pour être à niveau.
L’aspect technique, lui, n’a pas été oublié et le Pr Zerguini a réservé la part belle à cet aspect en rappelant les principales réalisations passées ou à venir en termes d’infrastructures et de programmes éducationnels ; entre autres le réseau Intranet relié en fibre optique, dont les données passeront par des VPN, la mise en place d’un centre de calculs pouvant contenir jusqu’à une centaine de servers, avec un système évolutif. Il sera secondé d’un autre de secours pour prévenir tout incident et toute interruption de fonctionnement. Pour le directeur général du CNIIPDTICE, il sera question dorénavant de former des «enfants technologiquement aptes» et de faire de ce genre de rencontres une «tradition» qui sera mise à profit pour faire l’états des lieux avec les responsables concernés et prendre en compte tout évolution dans l’avancement de cette modernisation.
Ces deux journées ont été également l’occasion à des éminents professeurs et chercheurs dans le domaine éducationnels afin de présenter chacun son expérience et partager avec les présents les résultats d’opérations similaires dans d’autres contrée du globe.

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