Approchée, la Direction générale de la Sûreté nationale a vite fait de couper court à ce qu’elle considère comme une «rumeur». Selon une source autorisée de la DGSN, «en aucun cas un agent de l’ordre public ne peut solliciter de quiconque de lui remettre son téléphone mobile pour y voir le contenu», rassure-t-elle. «Les cas concrets que certains ont dû constater ou dont ils ont été les témoins relèvent d’enquêtes commandées par le parquet suite à des plaintes qui ont été déposées pour harcèlement ou actes répréhensibles en ce sens», poursuit-elle. D’après notre source, «il s’agit d’enquêtes ciblées lancées par nos structures et habillées de l’ancrage juridique nécessaire pour ce faire».
Fruit d’un usage perverti et malsain de téléphones dotés d’appareils photos, Bluetooth et autres éléments de transfert en prime, les situations d’abus ou de chantage par la «photo ou la vidéo» dont se redent coupables certains à l’égard de leurs partenaires se font de plus en plus récurrentes et surtout difficiles à endiguer. Internet n’est pas fait pour arranger les choses pour ce qu’il participe à «aggraver» une audience dont se passeraient et victimes et parents de victimes. Affaire classée !