Aussi, le «business-model» de Cisco, qui incite à avoir recours à des entités locales pour vendre ses «produits», manière d’encourager la création d’entreprises, «escompte un chiffre d’activité de 100 millions de dollars à l’horizon 2010, après avoir enregistré des volumes d’affaires de plus de 30 millions de dollars pour l’exercice 2006 et des prévisions de 50 millions pour l’année en cours», affirme Mark de Simone qui ajoute que «le marché algérien connaît un rythme d’évolution expansif». Cela d’une part. D’autre part, le mois de mars verra à la tête de Cisco Algérie un directeur général désiré de nationalité algérienne qui chapeautera une équipe de 50 personnes et ce, dans un futur proche. Sera-ce M. Lahouari Blebari, qui a tronqué son poste de directeur général de Microsoft Algérie contre celui de Cisco ? Probablement. Pour rester dans les certitudes, Cisco projette «un centre d’excellence et d’expertise», ce qui tombe sous le sens sachant tous les clients algériens qui font ou feront appel à la technologie Cisco. Et pour en parler, les responsables de Cisco ont schématisé leur présence à travers des statistiques qui parlent d’elles-mêmes : 11% de son portefeuille clients est constitué de banques, 25% des opérateurs télécoms, 40% le secteur public, notamment gouvernemental, et privé, et le reste est réparti entre la PME-PMI et, dans une petite proportion, se destine aux particuliers avec 5%. Mais toujours est-il que la formation se taille la part du lion, non en chiffres mais en attention, et Mark de Simone parle de «plusieurs millions de dollars» investis dans l’élément humain, jusqu’à arriver à «exporter totalement le savoir-faire». A ce propos, lors d’une intervention à IT Mag de M. El Kadi, à la tête du programme NetAcad, Cisco avait formé «des formateurs algériens qui deviendront par la suite instructeurs dans ces académies. Pour les instructeurs des académies régionales, ils [sont] allés étudier à Birmingham et les instructeurs des académies locales [avaient] fait ‘‘leurs classes’’ en Algérie, auprès des académies régionales de Birkhadem, Es Sénia et Sétif».
Autre point traité durant cette rencontre, l’engagement de Cisco auprès des grands projets de l’Algérie dans la mise à niveau technologique globale. En premier, sont concernés l’administration, l’éducation et, non des moindres, la santé. Des projets dans la connectique sans fil, comme le WiMax, ne sont pas exclus. D’ailleurs, il est fort certain que dans les années à venir, on ne dira plus visioconférence mais «téléprésence», nouveau concept que Cisco compte bien évidemment développer en Algérie. De nature optimiste, comme il l’avait affirmé lui-même, M. De Simone avait conclu que «Cisco accompagnera l’élan que connaît actuellement l’Algérie dans le domaine des technologies».
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Ce n’est pas CCVP mais CCDP