Le 13 septembre dernier s’était tenu un séminaire organisé conjointement par Algeria Business Multimedia (ABM) et son partenaire Symantec, destiné principalement à mettre en avant, face à l’auditoire présent, les dernières solutions d’archivage sécurisé et de protection des données dans un système d’information. D’emblée, la sécurité et la disponibilité sont le point d’achoppement d’une philosophie que Symantec fait reposer sur le triptyque infrastructure, information et interaction. Et ce dernier point reviendra souvent au cours des différents exposés comme pour signifier la convergence qu’il est possible d’instaurer entre sauvegarde sur disque et sur bande magnétique lorsqu’il s’agit de valoriser et de protéger de gros volumes d’informations. D’autre part, Symantec a arrêté une stratégie qui gravite autour de priorités qu’elle différencie entre la primauté de l’IT et celle du business, afin d’arriver, au bout du compte, à une convergence entre gestion des coûts et objectifs de sécurité.
Philipe Nicolas, responsable des grandes solutions pour l’Europe et le Moyen-Orient, fera de «l’économie des temps de sauvegarde» l’élément clé de NetBackup, la solution qu’il était venu présenter, en insistant sur l’impératif «de ne pas réduire de l’efficacité ni de la rapidité des applications au moment de la sauvegarde, aussi bien en local qu’à distance». D’autant plus que la solution en question prend en charge l’enregistrement sur des supports magnétiques en même temps que sur des disques optiques, «tout en offrant une multiplication des requêtes de lecture et d’écriture». Philipe Nicolas mettra également en avant l’«émulation», capable, à partir de 40 cartouches d’enregistrement, de simuler un volume de sauvegarde équivalent à la capacité de 1 000 cartouches. Avec en prime une édition de rapports d’activité dont la gestion est centralisée. Aussi, il vantera les prouesses de Bare Metal Restore, «englobant une maintenance intégrée qui restaure et répare systématiquement et de façon autonome les servers dédiés à la sauvegarde». Prenant la parole, Hervé Lequippe, chargé, lui, des grands produits pour les régions Europe, Moyen-Orient et Asie, défendra Backup Exec 10.d, pour les environnements Windows, dont le mérite, selon l’orateur, réside dans son optimisation «des processus de recouvrement des systèmes à travers un niveau très poussé de configuration et de paramétrage». Par-delà la protection des données et la consolidation de l’infrastructure qui en assume la mission, les deux conférenciers se rejoignent sur l’importance des mises à jour, qui atteignent «318 millions mises à niveau logicielles par jour» à mettre à l’actif de Symantec.
En ce qui concerne la relation qui existe entre l’Algérie et Symantec, dont Mme Khadija Rachidi, responsable de la zone Afrique du Nord, dit qu’elle est «récente», elle repose sur un «business model» voulu indirect. «Symantec s’intéresse à s’introduire dans le marché algérien mais notre ??business model » n’implique pas un management direct car celui-ci se fait à partir de Dubaï. D’autre part, il est hors de question de s’allier à n’importe qui ou à des opportunistes qui ne feront que nous porter préjudice. Les besoins des entreprises algériennes commencent à se faire sentir et nous sommes là, avec notre seul partenaire ABM, à répondre présents chaque fois qu’elles en émettent le v?u, aussi bien sur le plan technique que logistique», déclare Mme Rachidi. Jusqu’à aujourd’hui, Symantec a réalisé sur la région Afrique du Nord «3,5 millions de dollars, dont 2 millions au Maroc, 1 million en Tunisie, et déjà 500 000 dollars en Algérie». «L’objectif, selon Mme Rachidi, est de parvenir à doubler la ??mise » et arriver à 1 million de dollars.»