11 décembre 2024

Nitram à l'assaut de l'hégémonie ambiante

Dorénavant, le marché national des onduleurs et de la protection électrique devra compter avec un nouveau venu, le français Nitram. Il est vrai, bien que Nitram existe depuis 1983, ce n’est qu’en 2005 que le fabricant français d’onduleurs a ouvert sa gamme à l’export, en jetant son dévolu sur le continent africain où ses équipements ont été largement éprouvés, vu la qualité de faible niveau des réseaux électriques des pays d’Afrique noire. Pour l’Algérie, la présence de Nitram remonte à l’été dernier, après avoir scellé un contrat de partenariat avec l’oranais Cofax.
Venu prospecter de nouveaux distributeurs de Nitram en Algérie, M. Eric Slama, responsable export, en a profité, le 21 septembre dernier au cours d’une séance de travail, pour présenter les onduleurs de la marque destinés tant à un usage domestique qu’industriel. Selon ce qui est ressorti de cette rencontre entre M. Slama et ses potentiels distributeurs locaux, «ce qui distinguera Nitram de la concurrence dans le segment de la protection électrique, c’est le prix inférieur et le plus technique qu’apporteront les onduleurs du fabricant français avec plus de marges pour les revendeurs. De plus, ces derniers auront un rôle de prescription vis-à-vis du client final, où il ne s’agit plus de vendre un onduleur sans support ni service de maintenance derrière, mais bien de s’impliquer en instaurant une relation de confiance et de fidélité entre les deux parties», explique M. Slama. Pour principal argument, «Nitram dispose déjà d’un centre de maintenance à Alger, dont la tâche s’étend jusqu’à l’installation des équipements quand il est question de gros comptes, notamment les opérateurs télécoms».
Occasion pour M. Slama de faire part du «Programme Master Reseller» qui établit une relation d’affaire pensée de telle sorte à ce qu’elle soit avantageuse pour les deux intervenants, avec en prime «des formations gratuites en France et des visites guidées des infrastructures de production de Nitram, dans un esprit de transparence et de confiance», insiste-t-il.
Quant à l’aspect technique de la rencontre, celle-ci avait concerné la gamme d’onduleurs de Nitram, dont M. Slama dira «que rien ne différencie ce qui est construit pour le marché français de ce qui est destiné au marché de l’export». Il n’y a que la dénomination commerciale qui change dans la mesure où les différents onduleurs vendus sous la marque Elite en France le sont à l’export sous le nom de Leader. Solutions modulaires et évolutives, des performances allant de 350 vA à 1 000 kVa, protection des applications informatiques, industrielle, etc., accompagnées d’une plate-forme logicielle dotée de remontée d’informations, M. Eric Slama était venu défendre les atouts de produits englobant toutes sortes de besoins avec toujours cette particularité que c’est l’aspect humain de la vente qui prime. D’ailleurs, il conseillera l’assistance de «procéder chaque fois à un audit et à un bilan énergétiques car le client final ne sait pas forcément quels sont réellement ses vrais besoins, prenant le risque de payer un équipement plus cher pour une protection qui devait l’être moins, et vice versa». Du point de vue technologique, Nitram, selon son représentant, ne manque pas d’«exclusivités», notamment «la synchronisation de fréquences parfaite car assurée par de la fibre optique et ce, pour ne pas gêner la communication entre onduleurs quand la protection à assurer est importante ; mais aussi la régulation de tensions dans le souci d’éviter de passer à la batterie pour ne pas l’user». Quand bien même cela aurait été le cas, M. Slama fera savoir que «les batteries utilisées sont amovibles et s’interchangent facilement». En définitive, Nitram se pose en outsider dans un marché déjà serré par deux géants de la protection électrique, l’un américain, l’autre français.

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