L’Alliance algérienne de sécurité informatique (AASI) semble souffrir de certains de ses adhérents. Son président, M. Karim Brahiti, déplore le fait qu’«à ce jour, nous n’arrivons pas à fédérer les gens du métier». «Pourtant, au début, tout le monde affichait son enthousiasme, surtout que l’on parlait beaucoup de sécurité informatique et des risques sur les entreprises si celles-ci n’adoptaient pas une politique de sécurité claire. Aujourd’hui, j’ai le sentiment qu’il s’était agi d’une mode dont les effets se sont estampés. Les adhérents de l’AASI laissent entrevoir une ??frilosité » à aller au bout. Nous ne sommes même pas parvenus à réunir le quorum nécessaire pour la tenue de l’assemblée générale de l’Alliance», regrette M. Brahiti.
En fait, il est beaucoup plus question de blocages de la part de ce qu’on qualifie de «vieux routards» de l’industrie informatique en Algérie à partir des années 1990, peu enclins à s’investir dans une «aventure qui n’est pas près de s’arrêter». Raison qui pousse d’ailleurs M. Brahiti à miser sur les jeunes éléments qui constituent l’Alliance, «affairés pour le moment à établir des programmes de formation sur trois normes régissant la protection des systèmes d’information et des données, à savoir l’ISO 17-199, ITil et Cobit».
«Nous ne désespérons pas de mener l’Alliance jusqu’à ses objectifs initiaux. Nous faisons en sorte de continuer car nous sommes persuadés qu’il y aura une plus-value importante dans la sécurité informatique qui soit bénéfique à tous, aussi bien aux entreprises qui forment l’association qu’à celles qui sont dans le besoin de solutions de sécurité», conclut le président de l’AASI.