13 octobre 2024

15 années pour la SIM et ce n’est pas fini

1991. Munich. L’opérateur finlandais Elisa veut une carte pour identifier facilement ses abonnés. L’allemand Giesecke & Devrient lui fournit une carte à puce si petite qu’elle ne tient pas entre deux doigts. Elle s’appellera SIM pour Subscriber Identity Module. La première commande sera de… 300 unités. Depuis, il s’en est vendu plus de cinq milliards dans le monde.
La carte à puce ou SIM, depuis son lancement pour les télécoms mobiles en 1991, a réellement changé en poids et mémoire. Ce qui reste aujourd’hui, c’est sa taille. Alors qu’elle a été d’abord utilisée pour la sécurité et la personnalisation des fonctions dans le GSM naissant, aujourd’hui non seulement elle sécurise le terminal mais la carte à puce est partout et dans tous les domaines.
La première SIM card en 1991 coûtait approximativement 15 euros et avait une mémoire très limitée (3 ko) mais cette dernière joua un rôle prépondérant, ce qui a permis l’essor considérable de la téléphonie mobile. Son cahier des charges, si on peut l’appeler ainsi, consistait à identifier exactement un abonné sans oublier que les données stockées doivent rester confidentielles et permettre une certaine flexibilité faisant qu’un abonné qui change d’appareil n’a pas à aller vers l’opérateur pour le configurer : tout doit se trouver dans la SIM et être transféré dans le nouvel appareil sans que l’utilisateur s’en rende compte. Et le tout sur 3 000 octets..
Pendant ces quinze années, la recherche sur les SIM ne s’est pas arrêtée et aujourd’hui, celle-ci peut aller jusqu’à 512 Mo, ouvrant d’autres perspectives non encore explorées. Par contre, ce que l’on peut faire avec cette quantité énorme de mémoire, c’est de stocker de la vidéo, de la musique et son carnet d’adresses presque illimité. De plus, grâce à cette mémoire et aux programmes qui seront implantés, votre terminal deviendra presque «intelligent» et pourra ajouter un appareil photo ou vidéo. Quinze années et la SIM est toujours là et elle a de beaux jours encore devant elle…

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