La carte à puce ou SIM, depuis son lancement pour les télécoms mobiles en 1991, a réellement changé en poids et mémoire. Ce qui reste aujourd’hui, c’est sa taille. Alors qu’elle a été d’abord utilisée pour la sécurité et la personnalisation des fonctions dans le GSM naissant, aujourd’hui non seulement elle sécurise le terminal mais la carte à puce est partout et dans tous les domaines.
La première SIM card en 1991 coûtait approximativement 15 euros et avait une mémoire très limitée (3 ko) mais cette dernière joua un rôle prépondérant, ce qui a permis l’essor considérable de la téléphonie mobile. Son cahier des charges, si on peut l’appeler ainsi, consistait à identifier exactement un abonné sans oublier que les données stockées doivent rester confidentielles et permettre une certaine flexibilité faisant qu’un abonné qui change d’appareil n’a pas à aller vers l’opérateur pour le configurer : tout doit se trouver dans la SIM et être transféré dans le nouvel appareil sans que l’utilisateur s’en rende compte. Et le tout sur 3 000 octets..
Pendant ces quinze années, la recherche sur les SIM ne s’est pas arrêtée et aujourd’hui, celle-ci peut aller jusqu’à 512 Mo, ouvrant d’autres perspectives non encore explorées. Par contre, ce que l’on peut faire avec cette quantité énorme de mémoire, c’est de stocker de la vidéo, de la musique et son carnet d’adresses presque illimité. De plus, grâce à cette mémoire et aux programmes qui seront implantés, votre terminal deviendra presque «intelligent» et pourra ajouter un appareil photo ou vidéo. Quinze années et la SIM est toujours là et elle a de beaux jours encore devant elle…