Deux millions de kilomètres carrés, plus de 33 millions d’habitants et 17,2 millions d’abonnés au GSM. Enfin, après plusieurs années où la voix «dominait» dans la téléphonie mobile, très discrètement mais sûrement, le service commence à monter. Les trois opérateurs de téléphonie mobile commencent à comprendre cela et lancent presque simultanément des services à valeur ajoutée autre que les audiotels. Cela augure de bonnes choses à venir. Les patrons des opérateurs vont un peu plus se creuser la tête pour trouver de nouvelles idées qui soient très lucratives sans être obligés de faire un «copier-coller» en attendant la vente de la licence de troisième génération, prévue pour 2007.
D’un autre côté, Algérie Télécom Satellite, filiale à 100% d’Algérie Télécom, lance un déploiement d’un réseau IP satellite à destination des banques algériennes, ce qui aura pour effet de «régler» le problème de l’interbancarité qui est, en fin de compte, une coopération entre les banques qui permet de garantir l’acceptabilité des moyens de paiement émis par l’ensemble des banques et leur échange dans les meilleures conditions de rapidité, de sécurité et de coût.
La banque et le téléphone deviendront quelque chose de banal comme cela existe dans d’autres pays d’autant plus que les télécoms et les finances sont le socle sur lequel se bâtit un pays.