Le directeur central explique, en outre, que la BDL a commencé par former une quarantaine de formateurs qui ont été répartis, par la suite, sur l’ensemble du territoire pour instruire les autres cadres de la banque au niveau des différentes succursales. «L’opération de mise à niveau de nos cadres a commencé au mois de septembre 2005 et n’a toujours pas touché à sa fin», a-t-il souligné.
La formation n’a pas été le seul moyen adopté par la banque pour préparer ses employés au système de paiement de masse. «Nous avons organisé des séminaires pratiquement chaque mois au profit des cadres de la banque afin de leur permettre de mieux connaître le nouveau système de paiement adopté depuis quelques jours par l’ensemble des banques publiques», explique en substance M. Krim.
Outre le personnel, la BDL a dû apporter quelques retouches techniques à son réseau d’agences afin de l’adapter aux changements imposés par le système de télécompensation. «En ce qui concerne notre réseau de télécommunication, nous avons augmenté la capacité de notre ligne x25 à 64 Mégabits», indique le responsable qui ajoute que la BDL projette de mettre en place un réseau à fibre optique ainsi que des vSAT au niveau de l’ensemble des agences de la banque.
Le directeur central a tenu à préciser que le logiciel utilisé actuellement par la BDL en matière de télécompensation, qui «permet de faire la jonction entre les flux gérés par la solution de dématérialisation et la comptabilité, a été conçu par les informaticiens de la BDL».
Interrogé au sujet de l’apport du système de télécompensation pour les clients des banques algériennes, M. Krim nous dira que le premier grand apport de ce nouveau système est le gain de temps. «Pour le moment, un virement d’une banque à l’autre est effectué en cinq jours maximum. C’est aussi le cas pour les agences de la même banque. Avant la mise en place du système de télécompensation, une personne pouvait attendre son argent jusqu’à un mois et même plus», affirme-t-il. Notons enfin que le système de télécompensation a été lancé officiellement le 15 mai dernier et touche l’ensemble des banques publiques