Chaque premier lundi du mois, OpenXnet, entreprise algérienne d’intégration de solutions Open Source et néanmoins distributeur de RedHat, convie différents acteurs du domaine informatique à venir assister à une matinée dédiée à l’univers du logiciel libre. Qu’ils soient autodidactes, directeurs de systèmes d’information ou développeurs linuxiens, leur apport se veut capital dans la mesure où il s’agit de fédérer tous ces utilisateurs autour d’un seul mot d’ordre : le partage d’expérience.
«Les Lundis Open Source doivent servir de catalyseur à la communauté algérienne qui développe sur du logiciel libre et les contenir dans un même environnement didactique afin de débattre les différentes expériences acquises en la matière. Qu’importe la solution sur laquelle ils sont intervenus, l’essentiel étant de faire rencontrer ces personnes qui ont opté pour des logiciels à code source libre et de nous faire part de leurs connaissances», explique M. Khelaf Mahrez, fondateur d’OpenXnet.
La communauté Open Source de par le monde ne vaut que par sa compétence dans le développement de solutions informatiques puissantes car peu importe l’identité du développeur du moment que sa contribution s’avère le seul critère d’intégrer ce groupe parmi des millions de candidats, contrairement aux grandes multinationales du logiciel à code propriétaire dont l’aspect mercantiliste de leur existence et les impératifs du marché font qu’ils créent dans l’urgence, en réaction à la concurrence, des solutions qui souffrent d’une multitude de failles. Entre la sortie d’un logiciel sur le marché et l’apparition du patch réparateur, tout peut arriver !
«Les grandes entreprises du logiciel consacrent une importante manne à l’aspect marketing et marchand du produit. Elles ont de moins en moins le temps d’être regardantes sur l’impact économique que peut engendrer une panne d’un système due à une faille logicielle», justifie notre interlocuteur.
Sans tomber dans le pléonasme, il faut savoir que le logiciel «Open Source» est à code libre, c’est-à-dire que le noyau autour duquel il a été construit est modulable selon les besoins de chaque utilisateur, ce qui se traduit par une plus grande maîtrise du système particulièrement dans sa forme liée à la sécurité des données et leur manière de circuler d’une machine à une autre, voire carrément sur Internet. De plus, le coût d’acquisition représente davantage le prix du support et de l’assistance que le logiciel lui-même qui peut être téléchargeable gratuitement sur Internet.
En outre, pour la prochaine édition des «Lundis Open Source», prévue pour le 5 juin, M. Khelaf espère plus de participants et n’exclut pas de faire adhérer d’autres entreprises qui interviennent dans l’Open Source à cette rencontre afin d’enrichir les débats et cerner la communauté du logiciel libre en Algérie.