19 mars 2025

«980 cadres formés sur les nouvelles technologies»

– { {{IT Mag}} : Pouvez-vous nous parler des réformes engagées au sein de la BEA dans le domaine technologique ?}
{M. Mohamed Loukal} : Nous exploitons, depuis le 9 février dernier, le système ARTS. Il s’agit d’un système de télécompensation des gros virements. La BEA est aujourd’hui la banque qui draine le plus de mouvements sur ce système avec un taux de 80%. Nous avons également développé un nouveau système de paiement avec Naftal. C’est la carte de paiement de carburant qui sera utilisée au niveau de 4 000 stations à travers tout le territoire national. En réalité, cette carte vient remplacer les bons d’essence classiques. Ce nouveau dispositif permet une meilleure traçabilité des opérations d’alimentation en carburant et réduit les coûts relatifs à ces opérations.
D’un autre côté, la modernisation du système d’information de la banque avance dans de bonnes conditions. Nous envisageons de mettre en place la huitième version du logiciel de gestion bancaire Delta. Cette nouvelle version nous permettra d’opérer une refonte au niveau des opérations clients. Nous avons baptisé cette nouvelle opération le projet ROC (Refonte des opérations clients). Ce dispositif devra sécuriser et optimiser les transactions des clients. Il assurera également un «reporting» régulier à destination de nos clients afin de leur permettre d’avoir des informations détaillées et en temps réel sur les différentes opérations effectuées.
Sur un autre plan, nous avons mis en place un réseau de télécommunications qui devra être le support de toutes les opérations de modernisation lancées au niveau du réseau de la BEA. Nous travaillons, en ce moment, sur trois réseaux. Il s’agit du X25 avec une capacité de 64 Kilobits, de la fibre optique (2 mégas) et du VSAT que nous venons d’installer récemment comme réseau de secours. Nous pouvons dire, donc, qu’en matière de sécurité de réseau, la BEA a fait le nécessaire.
– {{Cette politique de modernisation implique inévitablement une politique parallèle de formation. Pouvez-vous nous donner une idée sur ce qui a été fait dans ce sens ?}}
Nous avons formé jusqu’ici 980 cadres dans la branche des technologies au niveau de la BEA. Ces cadres ont été formés en huit mois dans le cadre de notre nouvelle politique de formation. Je signale que la BEA emploie actuellement 4 400 personnes. Le processus de formation a touché à sa fin. Maintenant, ces 980 cadres deviendront formateurs à leur tour. Ils auront pour charge de vulgariser les nouvelles technologies adoptées par la BEA.
– {{De façon générale, peut-on dire que la BEA a la volonté d’adopter régulièrement les toutes dernières technologies utilisées dans le secteur bancaire ?}}
Oui. La BEA est un acteur de la modernisation. Je dirais même que la BEA est un acteur principal de la modernisation du secteur bancaire en Algérie. La BEA est la première banque algérienne. C’est la banque des grandes entreprises et des grands projets industriels. Elle se doit, de ce fait, de se développer toujours plus pour satisfaire les exigences de sa clientèle, en termes de sécurité des opérations, d’efficacité et de rentabilité. La modernisation de la BEA est un devoir vis-à-vis de sa clientèle et une exigence par rapport à la concurrence.

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