14 janvier 2025

Vers plus de virtualisation de la puissance informatique

International Business Machines (IBM), à travers son partenaire local AlBM, a convié les différents distributeurs de la marque à assister à un atelier d’explication de ses gros systèmes de stockage, de gestion de la donnée et des servers. C’est ce que fera d’emblée M. Abderrachid Saihi, responsable des partenaires en Algérie, relayé par M. Jean-Christophe Knoertzer, directeur des ventes systèmes et technologies à IBM France.
Mais ça ne parlera pas que de grosses machines lors de ces ateliers de présentation, l’argent, ou plutôt la manière de l’économiser, sera abordé à plus d’un titre.
En fait, si au milieu des années 1990, 75% des dépenses des entreprises étaient liée à l’achat du matériel et 25% à son administration et à sa gestion, la tendance n’est plus la même depuis 2002 où ces mêmes taux se sont inversés au profit de l’administration des systèmes informatiques. Puis, pour ce qui est d’IBM, il faut croire que sur ses 95 milliards de dollars de chiffre d’affaires pour 2005, 52% en sont dû aux services et seulement 27% à sa branche hardware. Mais pas seulement. IBM, c’est aussi 8 laboratoires à travers les cinq continents d’où sortent des brevets qui lui rapportent plus de 1 milliard de dollars avec la précision que 5 à 6 milliards sont injectés pour la recherche et le développement. Dans un autre registre, M. Knoertzer parlera de l’outsourcing et des nouveaux métiers d’IBM, notamment en matière de consulting, afin d’amener le client à mieux gérer son server d’informations, de stockage ou autre à travers un matériel et des applications dynamiques, qui font appel à la virtualisation de ces mêmes équipement en recourrant à la micro-partitionnment, dans un souci de rendre la puissance optimale, et le partitionnement physique, histoire de ne pas utiliser son server en deçà de ses capacités réelles. C’est d’une consolidation physique par nature qu’il s’agit afin d’avoir les meilleurs rendement et taux d’utilisation du server. Donc, à retenir que le nouveau concept de gestion d’un gros système informatique prôné par IBM comprend la virutalisation, c’est-à-dire avoir un contrôle total sur ses équipements et applications logicielles à partir d’un seul point d’accès, l’ouverture, autrement dit amener les utilisateurs à réagir de façon complémentaire entre chaque technologie, puis il est également question d’une innovation collaborative dans le sens où il ne sert plus de se confiner à un développement pour soi de la technique mais bien plus, à la partager. D’ailleurs, non parce qu’elle est une entreprise philanthrope, il y a lieu de savoir qu’IBM met à disposition des utilisateurs plus de 500 brevets de même qu’elle a créé une communauté pour ses microprocesseurs Power (power.org) qui rassemble et englobe les clients qui en ont fait l’expérience dans un propos de développement et d’innovation continuels. Les présents au séminaire d’IBM ont eu aussi le loisir d’en savoir davantage sur l’architecture X3 sur laquelle reposent les gros servers en lames ou en racks du constructeur américain. Et à la gamme d’IBM d’améliorer les capacités de stockage par deux et de permettre un retour sur investissement plus rapide.
Pour ce qui est du marché algérien, M. Knoertzer en dira qu’«il représente un potentiel de business très important» et considère cette journée justement sa présence comme étant «un signal fort d’être encore plus présent». Toutefois, il ne faut pas se leurrer, pour voir IBM s’installer en Algérie, le pays doit devenir, à ses yeux, plus important en termes de volume d’affaires qu’il ne l’est présentement. Pour le moment, on peut encore se targuer d’avoir un centre de formation IBM à partir du 1er septembre que mettra en place AlBM, en partenariat avec IBM.

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