20 janvier 2025

OusraTic devient inabordable

C’est un fait de société : de plus en plus de gens se servent d’un PC, objet devenu pour certains aussi ordinaire et nécessaire qu’un téléphone ou… un stylo. Néanmoins, en Algérie, il reste une part importante de citoyens qui n’ont pas d’ordinateur. La cause ? Quelques-uns n’ont pas les moyens de se procurer un PC et le considèrent plutôt comme un objet de luxe au lieu d’un objet de nécessité. D’autres ont peur des problèmes techniques ou n’ont tout simplement pas encore saisi la valeur ajoutée d’un PC.
Le XXIe siècle sera le siècle du savoir ou plus précisément l’économie du savoir et d’autres parlent aujourd’hui d’«entertainment» (divertissement). L’expression économie du savoir ou économie de la connaissance ou, en débordant, on parle de société de la connaissance, ce qui désigne une nouvelle phase de l’histoire économique dans laquelle, selon certains économistes, nous sommes entrés depuis la fin du siècle dernier. Cette mutation de l’économie serait aussi celle d’un nouveau mode où la régulation est la panacée. Enfin, certains ont préféré parler de «nouvelle économie» ou «d’économie post-industrielle».
Avec un départ cahoteux de l’initiative OusraTic, l’ensemble des grossistes «agréés» parlent de montée en cadences depuis l’entrée en matière d’un spécialiste du crédit tandis que les banques ont compris les enjeux et se mettent de la partie. Par contre, il reste un problème de taille à régler : le prix. Entre septembre 2005 et aujourd’hui, les prix des composants d’un micro-ordinateur ont baissé. Conséquence : le prix OusraTic devient inabordable, onéreux et donc «trop» cher. Et c’est ce qui va faire que cette initiative citoyenne va tomber dans les oubliettes. Et ce sera un dommage très difficilement rattrapable. Dont acte !

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