Depuis un quart de siècle, le mariage entre la micro-informatique et les télécommunications semble avoir un impact sans précédent sur la société et l’économie. Le marché mondial de ces nouvelles technologies croît désormais de 10% par an et le nombre de ménages reliés au réseau Internet a doublé en Algérie depuis l’année 2000. Selon les prospectives, il doublera encore dans moins de deux années d’autant qu’il y a beaucoup de jeune qui pousse vite.
Dans ce contexte, l’écoute et la recherche scientifique doivent jouer un rôle clé. La plupart des innovations enregistrées lors de ces dernières années résultent, en effet, d’une combinaison heureuse entre recherche scientifique, transfert technologique, soutien des industriels et des pouvoirs publics.
La compétition internationale dans ce secteur, est extrêmement rude. Dans le domaine des TIC la domination des Etats-Unis est établie. Les laboratoires américains n’hésitent pas à attirer un grand nombre de spécialistes venus du monde entier. Pour l’heure, le retard en Algerie est manifeste. Cependant, de nombreux efforts ont été exercés dans ce domaine pour combler ces lacunes mais ce n’est pas suffisant car en plus de cela les petites et moyennes entreprises algeriennes ne paraissent pas aujourd’hui suffisamment conscientes du potentiel offert par les technologies de l’économie numérique, en particulier pour développer leur activité et pour améliorer leur compétitivité. Il faut être pratique et cibler les problemes qui retarde l’avenement de la société d’information en Algerie. Pele mele : ce sont la cherté du prix du micro-ordinateur qui est grevé de 17% de TVA, la meme chose pour le telephone, aucune aide pour les société de developpement de logiciel informatique, aucun appel d’offre pour developpement de software… Les technologies de l’information et de la communication apporteront de la valeur socio-économique si la valeur engendrée par leur utilisation dépasse les coûts autrement le flux restera nord-sud…..